Extrait du journal

Après s’être occupé de tout, à propos d’armée, l’Assemblée a fini par où elle aurait commencer: elle a passé des considérations abstraites à la discussion et au vote des'articles ; mais ce n’a pas été sans entendre des hors d’œuvre ou des thèses ridicules, celle de M. de Douliet, par exemple, qui proposait de prendre l’engagement volontaire pour base du recrutement. Sur l’article 5, un député radical, M. Millaud, n demandé qu’on maintint le droit de vote aux soldats en activité de service ; il s’est trouvé revue seul de sou avis, et M. Gambetta a cru devoir intervenir de sa personne pour déclarer qu’il était contraire au vote de l’armée. Nous ne comprenons guère que l’expérience n’ait pas éclairé M. Millaud sur les dangers qu’il y a à introduire la politique dans les casernes : de deux choies l’une : ou les soldats votent U l’aveugle, comme des troupeaux, sous la pression des chefs, et alors leur vote u’est plus libre; ou ils discutent les candidatures, les gouvernements et les doctrines de parti, et, dans ce cas, c’en est fait de la discipline, môme dans ce qu’elle a de meilleur.Tous les chus Us de corps saut d’accord sur ce point : il leur répugne également de forcer la consciooco de leurs hommes et île prendre paît à des discussions tourmentées où ils devraient se dépouiller de leur autorité pour lu reprendre au sortir de la réunion....