Extrait du journal

BULLETIN DU JOUE On a lu dernièrement la ferme et digne protestation de M. Svhntvgans- contre l'avis motivé du Conseil dieux tète sur les capitulations. l.e Conseil municipal de Strasbourg vient également, sur la proposition du maire, de voter it VuLanimitô, et sans discussion, nue demie le do contœ-enqi.ète dont on lira plus loin lea considérant. Us établissent, entre autre choses, qu’à Strasbourg, connue partout, la défense a été entravée par des considérations purement politiques. Ainsi, M. luron, le préfet d’alors, ne donne tardivement que 2,000 mauvais fi.'.-ils h une garde nationale parfaitement triée, et cependant c’est lui seul qui a été écouté, et c’est sur son témoignage que le Conseil d’enquête n'a pas craint, comme le dit la nouvelle protestation, « de stigmatiser une population qui a brave-’ ment rempli son devoir pendant et après le siège, et qui, rançon malheureuse de la France, ne devait pas s'attendre à voir uu tribunal d'honneur français troubler sa patriotique douleur fuir un verdict aussi injuste qu’immérité » Au ton de tristesse profonde qui règne dans ces paroles, on peut juger combien la ville de Strasbourg a été blessée au cœur par le blâme du Conseil (l’enquête : elle réclame aujourd'hui justice ; il faut que justice lui soit accordée et que toutes les parties intéressées soient entendues $ il y va de l’honneur de la France....