Extrait du journal

11 n’est pas besoin de réfléchir bien longtemps pour s’apercevoir que bien petit sera le nombre dès conscrits qui ne se croiront pas le droit de réclamer un « sursis d’appel. » Quel est donc, k la ville ou à la campagne, lo jeûne homme de vingt ans qui n’ait point, ou uu apprentissage à finir, ou une exploitation quelconque à gérer pour le compta de ses parents ? Or, les demandes de sursis devant être instruites dans chaque commune par le maire et appuyées (le l’avis motivé du Conseil municipal, tse liguro-t-on quel fléau de sollicitations, de manoeuvres, d'influences, d’intimidations, et, finalement, de récriminations et de querelles on va déchaîner sur nos communes 1 Chacun se croyant un droit égal au sursis, tout avis favorable ou défavorable des Conseils municipaux leur sera Imputé k grief par les tins ou par les .autres. C’est un funeste présent que la commission fait là k nos communes. Il nous parait difficile que l’A-semblée, dûment avertie, n’y réglé hisse pas, et ne modifie profondément. si môme elle no le repousse tout k fait, ce mal néontreut article....