Extrait du journal

J'ai d'abord des félicitations à vous adresser. Vous dites de ce pays qu'il veut une politique nettement, franchement, résolument républicaine. Ces trois adverbes joints font admirablement. S'il vous est arrivé de les répéter souvent en conseil des ministres, alors que vous délibériez en compagnie de M. Ch. Dupuy ét de M. Casimir-Perier, je vois d'ici la grimace que ces messieurs devaient faire. Aussi vous est-il arrivé de laisser là votre portefeuille. Que! dommage qu'au lieu de vous retirer, comme vous en aviez certainement l'intention, en expliquant qu'il vous était impossible de vous associer plus longtemps à la politique du cabinet,vous oyez attendu qu'un incident, qui n'avait rien à voir avec cette politique, vous forçât à démissionner 1...