Extrait du journal

M. Léopold Lacour est, comme moi, pour la liberté. Même venant de la réaction, la liberté d'enseignement est pour lui la bienvenue. I[ n'est pas de ces républicains timides qui se défient d'une liberté réclamée parles ennemis de la liberté. Il a assez de confiance dans l'esprit humain pour croire que toute libération partielle doit nécessairement concourir à son affranchissement définitif.»La liberté d'enseignement n'est pas dans la déclaration des droits de l'homme », me disait un jour Gambetta. Je lui répondais : cil y a la liberté».Ge même Gambetta et quelques-uns des républicains les plus marquants de l'Assemblée nationale refusaient de s'associer au timide essai de décentralisation formulé dans la loi des conseils généraux. Avec quelle énergie les secondait M. Thiers, au nom de l'esprit de gouvernement, contre le libéralisme des Chevau-lègers. C'était le monde renversé....