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La Lecture, 23 juillet 1916

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La Lecture
23 juillet 1916


Extrait du journal

Lord Byron n’était pas parti se dévouer corps et âme, corps et biens aussi, à l’indépendance hellénique par « immortel ennui ». Il était vraiment mû par ce puissant vouloir des âmes supérieures qui leur impose de faire passer l’idée dans l’action. Le vaisseau l’Argo qui emmenait le poète portait dans ses flancs une partie de la fortune de ce lord richissime. Par lettres à son homme d’affaires de Londres, Byron hâtait des envois de fonds destinés à aider les Grecs en attendant leur emprunt... Mais en même temps que leur banquier, il était leur conseiller, un ami inflexible. Au gouvernement général de la Grèce, il écrivait de Géphalonie, le 3o novembre 1823 : « Des rumeurs sont venues jusqu’à nous de dissensions nouvelles, que dis-je, de guerre civile. Si on ne rétablit l’ordre et l’union, tout espoir d’un emprunt serait vain et les Grecs s’aliéneraient en grande partie, sinon complètement, l’aide qu’ils pourraient recevoir de l’étranger. »...
La Lecture (1913-1919)

À propos

La Lecture, revue de la famille, est un hebdomadaire de loisirs fondé à Paris en 1913 prenant la suite de la Revue pour tous, un bimensuel culturel et d’actualités. Il est par la suite absorbé par le Journal des demoiselles, mais conserve son contenu composé de feuilletons à destination des familles mondaines et quelques études historiques. 

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