Extrait du journal

lui donne, en échange du pain qu’il n’a pas, ni gloire ni liberté, le peuple se lè vera peut-être, comme il y a huit siècles se croisèrent, les premiers, à la voix du moine amiénois, les serfs et les manants du pays de France. Les gentilshommes, s’il en est encore, viendront après. Il ne faut pas tous les juger d’après ceux qui recherchent les in vitations des banquiers juifs ; ceux-là, c’est l’éternelle et méprisable race des courtisans. Mais il doit bien y avoir encore en province, dans les manoirs croulants, quelques vrais nobles : les fils de ceux qui, il y a juste un siècle, versèrent si généreusement leur sang pour la gloire des Lys et la liberté de croire.... Un peuple qui a passé par de pareilles phases d’héroïsme désintéressé, ne peut pas être encore à la veille de mourir, mal gré cent ans de domination maçonnique et de pourriture juive. A. de Boisaadré....