Extrait du journal

Malgré le temps quelque peu menaçant, la foule était peut-être encore plus consi dérable que les années précédentes, aussi bien sur la pelouse qu’au pesage. Sur la pelouse, c’était une véritable forêt de parapluies ; à peine voyait-on, de ci, de là, une ombrelle jetant une note claire au milieu de tout ce noir. On sentait que la journA correspondante de l’an dernier avait laissé un souvenir fâcheux.Chacun en voyant le temps couvert se demandait si Steeple d’Auteuil n’allait pas devenir synonyme de déluge. Heureusement, il n’en a rien été, et à l’en contre de ce qui se passait à la pelouse,c’était au pesage une foule innombrable d’ombrelles blanches, laissant apercevoir de délicieux chapeaux aux plumes ou aux fleurs de tons clairs. La foule qui couvrait le gazon ou qui emplissait les tribunes offrait un agréable coup d’œil. C’était comme un véritable par terre de fleurs émaillé des plus vives et des plus douces couleurs. Entre chaque course, il était presque im possible de circuler. Pour jouer, il fallait .vraiment V tenir absolument, et snoPie fié...