Extrait du journal

disparaît dans la gloire des fumées liturgiques, parmi quoi s’écroulent les corolles ! Hélas, que sert de rien? A quoi bon se débattre, puisque si brève est l’échéance, si inéluctable est la fin? Même si est accordée la trêve du temps, qu’éphémère est notre passage; et que fous nous sommes, d’aussi mal dépen ser notre course ici-bas! C’est vers ceci qu’on marche : ce cercueil et cette tombe. Sans S’attris ter du dénouement, commun à tous les fils de l’homme, pourquoi n’y pas songer davantage, pour y puiser la suprême sagesse : qui est d’aimer le Beau et de défendre le Bien? Hors cela, il n’est point de joie ni de salut — rien que les vulgaires sa tisfactions de l’égoïsme, l’instinct de bestialité qui se suffit de la matière ! Baissons-leur ces contentements, dont notre âme ne saurait s’accom moder. Et dût-on souffrir de toutes les persécutions qui s’attachent à qui rêve d’apostolat, à qui s’inspire de la lé gende, propageons le mépris du mal, le désir du mieux — pour ce soir qui viendra; eu vue des fins éternelles dont chaque pas nous rapproche... Spes unira ! SÉVERINE. En réponse à des vœux. — Je ne sau rais dire à quel point m’ont touchée les bous souhaits qu’ont bien voulu formuler tant d’amis connus ou inconnus. J’en ai l’âme très tière et le cœur très heureux. Qu’eux aussi reçoivent du ciel, en cette année qui vient, foi, santé, et vaillance — tout ce qui peut consoler du mal de vivre !...