Extrait du journal
LES ABONNEMENTS GRATUITS La propagande juive Nos lecteurs ont compris l’importance de notre Œuvre des Abonnements gratuits. Nous ne saurions trop répéter que ces abonnements gratuits, dus à la Générosité de nos amis, s’adressent à un public abso lument neuf, public d’ouvriers, d’artisans ou de paysans, qui ne lisent, en fait de journaux," que la feuille de leur localité ou de leur région, neuf fois sur dix inspirée et subventionnée par la sous-préfecture ou par la Loge, souvent par les deux à la fois. Les Juifs, de leur côté, n'épargnent rien pour dévoyer et corrompre l'esprit à l’aide de la mauvaise Presse, des brochures, des tracts et autres formes de propagande. Ils ont constitué, à cet effet, un Comité de Défense contre l’Antisémitisme, dont le siège est à Paris, 13, rue Montyon. Dans un appel lancé par ce Comité juif à la date du 9 novembre 1903, et tombé par hasard entre nos mains, nous trouvons de suggestifs aveux. Les signataires de ce manifeste qui sont de très notables Juifs, ainsi que nous le verrons qlus loin, constatent tout d’abord les progrès immenses de l’Antisémitisme et s’en montrent très effrayés ; Si réservée que soit notre attitude dans les débats politiques qui sont à l’ordre du jour, n’est-il pas évident, disent-ils, que c’est contre nous que les partis d’opposition espèrent prendre leur revanche ? Et dès lors ne serions-nous pas imprudents en laissant à l’Antisémitisme le champ libre et en ne nous tenant pas prêts à repousser les nouveaux assauts qu’il se dis pose à nous donner ? Dans un autre passage, le Comité de la rue Montliyon rappelle ce qu’il a déjà fait pour combattre les Antisémites et les Na tionalistes ; Lutter contre l’Antisémitisme sous toutes ses formes et dans toutes ses incarnations, soit qu’il se présentât à visage découvert, soit qu’il empruntât le masque du Nationalisme, tel a été notre unique programme. Le Comité ne fait aucune difficulté d’a vouer qu’il s’est jeté à corps perdu dans la lutte électorale, combattant avec acharne ment les candidats antisémites ou nationa listes, appuyant, au contraire, moralement et pécuniairement, les candidats du « Bloc ». Mais, ajoute le manifeste : Il va sans dire que notre activité ne s’est pas exercée seulement pendant les périodes électorales....
À propos
Fondée par le polémiste Édouard Drumont en 1892, La Libre Parole était un journal politique avançant des prétentions « socialistes », quoique son anticapitalisme populiste marqué se nourrissait essentiellement de liens présumés entre le capital et la communauté juive. Le journal répandait un antisémitisme virulent à travers de brutales diatribes et des unes sensationnalistes dénonçant quotidiennement des « conspirations ».
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