Extrait du journal

On me communique un numéro de V Yonne, journal du F.*. Gallot. ex-député, dans lequel un certain Albert Richard, sous prétexte de réfuter mes brochures sur le Socialisme, me prodigue les grossièretés et les injures. Je suis content d’entendre braire ainsi ce vieil âne rouge. Cela prouve que j’ai frappé juste et que ces messieurs de Ylnternatîonalc se sentent démasaués. Cette signature d’Albert Richard ne dit pas grand’chose sans doute à nos lecteurs. A moi, au contraire, elle dit beaucoup, car le sieur Albert Richard, qui a vraiment perdu une belle occasion de se taire, fut un des coryphées de Y Internationale à Lyon voici quelque trente-cinq ans. Je m’expliquerai tout à l’heure sur son rôle. Auparavant, je dois édifier nos lecteurs sur la loyauté de polémiste de ce disparu, qui commet une grande imprudence — on le verra bientôt — en essayant de repa raître. M. Albert Richard discute et prétend ré futer mes brochures, il m’injurie,en outre, trois colonnes durant; mais,afin sans doute cle donner une preuve du genre, d'impar tialité et de loyauté dont il est capable dans la discussion, il avoue qu’il ne m’a pas lu. Je n’ai pas lu, dit-il, Y Etat-Major socia liste... Quant à ma seconde brochure, Socialistes et Juifs, la Nouvelle Internationale, le nommé Albert Richard déclare qu’il ne l’a pas lue davantage. Il n’a lu, en tout et pour tout, que l’article consacré par La Libre Parole à ce dernier opuscule. Et ces quelques lignes lui suffisent pour informer les disciples du F.-. Gallot, cet intellectuel éminent, que je débite des âneries et que je dois être — à mon choix — le dernier des crétins ou la plus vile des canailles. Mais voici le comble des combles : M. Albert Richard, qui me juge sans m’entendre et qui prétend me réfuter sans savoir ce que j’ai dit, n’a-t-il pas ensuite le « culot » vraiment pou banal de me repro cher d’avoir écrit sur Y Internationale sans m’être documenté 1 Comment ce farceur neut-il savoir si ie...