Extrait du journal

sacrifices, mais, en principe, ils n’aiment pas donner, ils aiment mieux prendre. On paye donc une partie des con cours avec dus places, des emplois, des faveurs, grâce au budget, c’est-àdire aux dépens de tous. C’est ce que l’on pourrait appeler : faire vivre les troupes sur le pays. Quant aux autres aspirants à la curée, surtout aux avocats, aux hom mes d’affaires, aux hommes de loi, qui seraient les plus dangereux pour les vainqueurs parce qu’ils ont un cer tain bagout, on leur donne une proie comme cette liquidation des Congré gations, d’où chacun, avec du savoirfaire, pourra tirer pied ou aile. C’est là un point de vue très humain que les catholiques influents et riches n’ont jamais daigné considérer; ils n'ont jamais voulu envisager cette pensée que ceux qui défendaient l’église mangeaient comme les au tres. Les ordres religieux ont mieux aimé se laisser tout confisquer que de consacrer à la lutte les ressources qui allaient leur être enlevées, que d’ai der partout les journaux de province qui auraient pu les défendre, que de contribuer à une campagne électorale qui les Aurait peut-être sauvés en assurant la victoire aux libéraux ÉDOUARD DRUMONT....