Extrait du journal

liciter l’autorisation ; quand elles se sont soumises aux exigences de la loi, on les a jetées hors do chez elles 1 Une fois de plus la démonstration est faite que la Franc-Maçonnerie est au-des sus des lois qu’elle édicte, comme en pays conquis. Aussi, malheur à qui tente de pénétrer ses secrets ! Une pauvresse de Montpellier en a fait l’expérience, celle dont nous avons raconté la condamnation à treize mois de prison. Sans doute, le jugement ne fut pas basé sur son indiscrétion ; sans doute, ce n’était pas un agneau sans tâche, et l’accusation pré tendait relever contre elle des vols qui ne furent pas établis à l’audience. Il n’en est pas moins vrai qu’elle n’eût pu encourir plus de 15 jours de prison, que peut-être elle eût été acquittée, si les faits s’étaient passés dans une maison quelcon que, qu’elle eût été secourue si l’on se ré fère à certains jugements du F.*. Magnaud. Elle a osé pénétrer dans une Loge, elle a violé le Temple, failli surprendre quel5ues secrets maçonniques : c’est treize mois e prison ! C’est la justice distributive de nos maîtres de la République à couvert. Albert Monniot. L. D. P....