Extrait du journal

Notre collaborateur Saint-Jean signalait l’autre jour les déplorables conséquences du régime des admissions temporaires. Le dernier relevé, publié par l’administra tion des douanes, concernant les quantités de blés étrangers introduites en France du l'r jan vier au 31 mars. 1896, nous donne, en effet, les renseignements suivants : Les importations, pendant les trois mois, n’ont pas dépassé 5.'i2,860 quintaux, au lieu de 1,358,136 quintaux pendant la période corres pondante de 1895. En revanche, les admissions temporaires se sont élevées à 1,A32,952 quintaux, au lieu de 1,096,509 durant le premier trimestre de 1895. N’y a-t-il pas là une preuve nouvelle des avantages excessifs offerts à la spéculation par l’admission temporaire, et des abus si funestes à notre agriculture nationale, qui en sont la déplorable conséquence, venant neutraliser les effets de nos taxes douanières. — Jean Froissard....