Extrait du journal

frir de ce nouvel état de choses, sinon le peuple qui se sert le plus de cette mon naie ? Et comment feront les populations pour s’en débarrasser ! C’est au gouverne ment que ce devoir incombe, et il n’a qu’à suivre en cela l’exemple de l’Angleterre. Il y a plusieurs années, le gouvernement anglais voulant supprimer l’usage de la monnaie de cuivre étrangère, ne se borna pas à en défendre la circulation : il la reçut dans toutes ses caisses jusqu’à une époque fixée, puis il la vendit, au poids de plus de douze tonnes. Cette opération lui coûta 500,000 francs, mais elle dégagea entière ment la responsabilité qu’il avait encourue en ne prohibant pas plus tôt cette mon naie. Cet acte de justice et d’honnêteté s’im pose également à notre gouvernement, qui a trop 1 ngtemps toléré l’introduction de ce cuivre monnayé par la crainte de dé plaire à l’Italie... Il n’est pas juste que le peuple, qui se sert le plus souvent de cette petite monnaie, ait à souffrir une perte con sidérable par la faute de l’administration. ♦ CHINCHOLLE CANDIDAT...