Extrait du journal

voyant que son patron, fut dès lors con vaincu absolument., et cela lui causa une véritable joie, que madame Pascal n’é prouvait plus aucune Inquiétude relati vement à son dépôt do fonds. Le notaire, de plus en plus certain, d'autre part, que la fleuriste jouait un rôle, l'admirait. Soudain, il pensa : — Je comprends. Il s’agit pour elle de sauvegarder l’honneur de son nom pardevant mon caissier; mais quand nous serons seuls, elle me dira toute la vé rité. Lors, maître Barré, faisant le jeu de sa cliente, reprit : — Je vois avec grand plaisir que vous êtes rassurée, madame Pascal. — Oui, tout à fait ! répondit la fleuriste, heureuse de constater qu’elle avait réussi à donner le change à ses deux interlo cuteurs. Et pour mieux les persuader encore, elle fournit aussitôt des explications. — 11 y a deux jours, flt-cllo, j’ai appris à mon mari que j’avais économisé des fonds pour acheter un remplaçant à no tre fils. Cette bonne nouvelle lui a causé une grande joie, comme vous pensez. Alors, je lui ai dit : « Tu iras recevoir la somme, demain, chez M. Barré; pré para un reçu, je le signerai. » C’était la veille de la Sainte-Marie, un jour où les fleuristes ont de la besogne ! C’est pour nous le meilleur jour de vente de toute l’année ! — Pauvre femme 1 se dit lo notaire. Comme elle se donne du mal pour mentir maladroitement 1 Madame Pascal poursuivit : Mon Pierre, qui écrit très bien... a fait U reçu et je l’ai signé. Le lendemain J ai...