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La Presse, 17 octobre 1892

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La Presse
17 octobre 1892


Extrait du journal

On se défend aujourd'hui de tou~ ce qui est bon, élévé,gënéreux, comme on se défendait alors des sentiments bas et vulgaires, En un mot, en a mis en bas ce qui était en haut, et 1'~ société a parfois l'allure de ces acrobates qui marchent sur la tête. Je ne parlerai pas de ces écrivains qui mettent chaque jour leur plume au service de la propagation des moeurs les plus immondes et les moins avouables. Je craindrais qu'on ne me répoudit qu'ils ont su flatter les goûts de leurs contemporains. Mais il est quelque chose de plus douloureux encore que l'abaissement moral d'un grand peuple, c'est là perte ou plutôt l'éclipse momentanée," ja l'espère, du. bon sens social. Lors de !à Commune, il n'y eut qu'un cri de réprobation, même chez les républicains les plus avancés et quel est le député qui eût osé, je ne dirai pas soutenir, mais seulement plaindre ouvertement les insurgés du 18 mars? 9...

À propos

La Presse, fondé en 1836 par Émile de Girardin, fut l’un des premiers grands quotidiens populaires français.

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