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La Presse, 18 octobre 1892

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La Presse
18 octobre 1892


Extrait du journal

loué et les prix baisseront instantanément; on ira de la Madeleine à la Bastille pour deux sous, pour un sou même les rues y gagneront au point de vue du pittoresque et quant à l'encombrement, basle un peu plus, un peu moins 1 Cela tient une si grande place dans la vie parisienne, ces immenses voitures qu'affectionnait Victor Hugo, ces voitures où l'on coudoie tous les mondes, où des romans. d'amour s'ébauchent le soir, à la lueur trouble de la lanterne du fondl Je connais tel homme de lettres qui ne trouve ses inspirations que .sur., l'impérial» des omnibus. On y est si bien,. par un temps doux, à .voir.; défiler à ses pieds tout-, le. grouillement de Paris, à y. contempler, en maîtrejtput le, re.mue-ménage. de.la r.uel;Du haut de son siège, le cocher règne ..aussi; il 1 regard.e avec un. souverain mépris- les. misérables fiacres qui se pavanent autour de son lourd véhicule Et il regne dans l'omnibus une sorte de confraternité on se cause, le passage des six sous au conducteur est le plus souvent le début de longues conversations. Quelquefois, dans un coin.de la voiture cela devient général, on cause même politique....

À propos

La Presse, fondé en 1836 par Émile de Girardin, fut l’un des premiers grands quotidiens populaires français.

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