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La Presse, 20 septembre 1925

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La Presse
20 septembre 1925


Extrait du journal

— Poudre aux yeux, expliqua-t-il. Désir d'épater les gens... Ça m'a coûté cher. Comme je n'avais déclaré au fisc que l'humble salaire que je recevais, le percepteur m'a fait venir et m'a dit : « Monsieur, vous avez fait de fausses déclarations. Vous avez certainement plus de revenus et de gains que vous ne le dite3. D'après l'existence que vous menez, je vous taxe sur cent mille francs par an. » J'eus beau lui expliquer ce que je t'ai dit tout à l'heure, et que je vivais surtout d'expédients et de dettes, il ne voulut rien savoir. Alors tu -vois ce que je suis devenu. J'ai rendu ma voiture, j'ai cédé mon logement, j'ai vendu mes belles nippes ; je ne suis plus qu'un pauvre bougre qu'au fond j'aurais toujours dû rester. Vois les signes extérieurs de ma pauvreté-^....

À propos

La Presse, fondé en 1836 par Émile de Girardin, fut l’un des premiers grands quotidiens populaires français.

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