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La Presse, 27 janvier 1889

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La Presse
27 janvier 1889


Extrait du journal

C'est donc qu'ils ne voyaient point un crime dans la conduite du colonel Boulanger en 1871. Ils pensaient qu'il est des heures dou'loureuses dans la vie du soldat, que le devoir d'obéissance lui impose souvent des tâches pénibles, qu'à moins d'excès-de zèle et l'on n'en a reproché aucun au colonel Boulanger, au contraire, il n'y a de responsables que les chefs qui commandent dans l'espèce M.Thiers et l'Assemblée nationale, et que si, en 1871, le colonel Boulanger avait refusé d'obéir aux ordres reçus, il aurait été le soldat indiscipliné que les ennemis l'accusent d'être. C'est aussi qu'ils ne croyaient pas à tout ce que l'on racontait, dès cette époque, sur les processions de Belley, et qu'ils n'attachaient aucune importance à cette lettre au duc d'Aumale qu'ils font afficher à cette heure sur toutes les murailles de Paris et de la banlieue....

À propos

La Presse, fondé en 1836 par Émile de Girardin, fut l’un des premiers grands quotidiens populaires français.

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