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La République française, 5 septembre 1896

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La République française
5 septembre 1896


Extrait du journal

sais aussi bien que M. Gérault-Richard que trois délégués ont adressé au Réveil du Nord des lettres dans lesquelles ils préten dent qu’ils n’ont voulu que « séparer la question syndicale de la question politique »; mais ce n’est là qu’une rectification bien tardive. C’est au congrès qu’il fallait dire cela. M. Basly a nettement posé la question en déclarant qu’il ne ferait jamais de con férences avec les collectivistes, même si on le lui ordonnait : pourquoi M. Moché, par exemple, n’a-t-il pas saisi l’occasion qui lui était ainsi offerte d’affirmer sa solidarité avec les collectivistes? M. Moché, que nous sachions, n’a pas protesté contre la déclaration si catégori que de M. Basly, et c’est sur cette déclara tion que, par 73 voix contre 28, le congrès a écarté les orateurs collectivistes du pro gramme des conférences. C’est là un fait auquel on ne saurait rien changer, et qui parle assez haut pour me dispenser d’insister. Robert Char lie....

À propos

Face à une gauche qui ne parvient pas à contenir ses partisans, Léon Gambetta entend rassembler une majorité de républicains autour d’un nouveau quotidien, organe de l’Union Républicaine : La République française. Grand journal à 15 centimes, il consacre une part importante de son contenu aux nouvelles de province et joue un rôle considérable dans la victoire des républicains contre les conservateurs. La mort de Gambetta provoque de facto un infléchissement de la publication qui s’éteint lentement jusqu’en 1931.

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