Extrait du journal

5> solable que sa mort nous a laissée i » Que du moins son image soit vi» vante en nos âmes et que son enseigne » ment reste notre guide ! » Cet enseignement, le plus élevé, » le plus noble qu’ait jamais reçu notre p démocratie, vous le savez, c’est le bul» letin de vote substitué à la force et à la » violence : c'est la discussion libre qui » prépare les actes réfléchis ; c’est la » modération et la justice comme prin» cipaux moyens de gouvernement » c’est l’ordre servant de point de départ » au progrès ; c’est enfin la patrie mise » au-dessus de toutes les dissensions » sociales et de tous les partis politiques. » Tout cela, mes chers concitoyens, c’est » la plus magnifique efflorescence du » génie de la Révolution française r » Hélas ! puisque nous en sommes ré» doits à ne pas voir le couronnement » splendide de celte vie glorieuse, qu’il » nous soit permis de dire, pour toute » consolation, que nous aurons eu du? » moins, nous ses contemporains, ses » électeurs, ses amis, l’honneur de vivre » dans l’intimité de ce noble cœur et de >» ce grand génie qui étaient consacrés à » tout ce que la France veut, à tout ce » quelle espère, à tout ce qu’elle rêve » pour la civilisation générale, pour 1* » grandeur et le bonheur de rhuma» nité ! » M. Carjat donne lecture d'une pièce, de vers patriotique dont voici le dé but : Salut à toi, maison modeste, Dernier asile de celui Dont le grand souvenir nous reste Et nous réunit aujourd'hui !...