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La République française, 23 mai 1917

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La République française
23 mai 1917


Extrait du journal

Sur le front anglais COMMENT FUT PRISE LA TRANCHEE DE SOUTIEN DE LA LIGNE HINOENBURG Au bout de dix jours, la préparation d’artillerie fut jugée suffisante. L’ordre d’attaque fut donnée dimanche matin, à sept heures et demie, sur un front de deux kilomètres et demi environ. Nous attaquions en trois directions de front et sur les deux ailes en direction concentrique. Nous étions, en effet, par venus, ces jours derniers, à force d’ha bileté, à grouper des forces presque sur la ligne Hindenburg, aux extrémités nord et sud du front d’attaque. S’emparer de la première ligne fut pour ainsi dire un jeu, TartiHerie l’avait prise avant nous. Nous trouvâmes plus de deux cents cadavres dans la tranchée; les Boches refluaient dans les boyaux conduisant à la ligne de soutien, à cent mètres environ en arrière. Le danger était grave et le commande ment allemand s'en rendait compte. Tout le jour on vit des renforts accourir sur les routes conduisant vers l’endroit menacé. Puis les Allemands se groupèrent dans la tranchée de soutien. Ils avaient une large provision de grenades. On découvrit à maint indice qu’ils préparaient une con tre-attaque. A 19 heures, au moment précis où leurs masses grisâtres franchissaient le parapet du second rempart Hindenburg, les nôtres par une coïncidence bizarre partaient à l’assaut de la seconde ligne. Le choc était, semblait-il, inévitable. Notre artillerie, ce pendant l’évita, car, à peine apparus en terrain découvert, les assaillants boches étaient pris sous notre feu de barrage et cloués sur place. Quand nos hommes ar rivèrent auprès d’eux, une bonne partie de l’oeuvre de mort était accomplie et toute la seconde ligne était à nous, à l'excep tion d’un secteur d’une largeur de 100 mè tres environ, vers le milieu. Voici ce qui s’était passé. Sur toute la...

À propos

Face à une gauche qui ne parvient pas à contenir ses partisans, Léon Gambetta entend rassembler une majorité de républicains autour d’un nouveau quotidien, organe de l’Union Républicaine : La République française. Grand journal à 15 centimes, il consacre une part importante de son contenu aux nouvelles de province et joue un rôle considérable dans la victoire des républicains contre les conservateurs. La mort de Gambetta provoque de facto un infléchissement de la publication qui s’éteint lentement jusqu’en 1931.

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