Extrait du journal

fortes raisons de me défier de sa cui sine,qui est toujours des plus maigres, je n’ai voulu accepter l’Invitation que jusqu’à l’hallali inclusivement. Pour ce qui est du souper, nous reviendrons par ici. Nous le ferons donc à BryfordCastle, en compagnie de milady. Tel est notre programme. Tenez-vous-le donc pour dit, mon cher. fîur ce, il salua Edgar de la main et s’en alla se coucher, èn invitant le jeune homme à en faire autant. Ludding obéit, mais avant de se mettre au lit il se laissa, un moment, tomber sur une chaise do sa chambre. Il avait la tète brûlante. Quelque grand ou amer projet couvait, pour sûr, au foed de sa pensée. Aux froncements répétés de ses sourcils, à l’agitation de ses gestes, on aurait pu deviner qu’une lutte des plus vives se livrait en lui. Des mots sans suite, des inter jections s’échappaient de ses lèvres. A la fin, il se leva en disant : — Eh bien, oui, encore une fois, cette situation infernale ne doit pas durer plus longtemps. Il faut que cela finisse, et la journée de demain sera pour cela la meilleure des occasions. Le lendemain, dans la matinée, quand le lord et son secrétaire furent levés, Margaret vint les mettre au cou rant d’un fait fort inattendu. Avant môme que l’exprès envoyé, la veille, auprès de sir William Hawkins ne fût de retour, la comtesse, prétendant que son père était plus malade, avait pris le parti de se rendre elle-même auprès de lui. On avait donc attelé à la hâte une berline et milady s’était mise en route, seulement accompagnée de Smith, un des cochers du château. Ce qui étonnait le plus les auditeurs dans un tel fait, c’était le moment où il se produisit* En effet, un orage affreux venait de se déclarer tout à coup et de gros...