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L’Action française, 21 mars 1917

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L’Action française
21 mars 1917


Extrait du journal

Onze heures soir. De la Somme à l'Aisne, nos troupes tout en réalisant de nouveaux progrès, ont pro cédé à l'occuipation de la zone reconquise. Au nord de Ta Somme, notre cavalerie a poussé jusqu'aux environs de Roupy, à sept kilomètres environ de Saint-Quentin, où elle a donné la chasse à îles patrouilles cavalerie allemande. Au nord-est de Chauny, notre infanterie a occupé Ter gnier dans la journée et franchi le canal de Saint-Quentin. Quekjues escarmouches assez vives avec les détachements ennemis se sont terminées à notre avantage. Au cours die cette poursuite de plusieurs jours nous n'avons subi sur touit l'ensemble du front que des pertes insignifiantes. Par tout sur notre passage, nous avons pu constater les preuves d'un vandalisme sys tématique ; les destructions accomplies par l'ennemi n'ont la ptapaprt dû temps aucu ne utilité militaire. Cet après-midi même nos aviateurs ont signalé que les ruines historiques du château de Coucy avaient été détruites par une explosion. En évacuant Noyon, l'ennemi a emmené de force cinquante jeunes filles de quinze à vingt-cinq ans. Journées relativement calme sur le reste du front. „ ' ■ • : ** LA GUERRE - AÉRIENNE...

À propos

Fondée en 1908, L’Action française est un journal d’extrême droite dirigée par Charles Maurras et interdit à la libération en 1944. Se gargarisant d’être « le journal du nationalisme intégral », la publication se veut le trait d’union entre les mouvements royalistes, nationalistes et antisémites.

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