Extrait du journal

l'égalitarisme politique, cherchera vaine ment à le contester : ses artifices sont ruineux, on finit, tôt ou tard, par le dé couvrir. Un jour ne peut d'ailleurs manquer de venir où les ouvriers français s'entreregarderont, d'un œil surpris, pour se dire les uns aux autres: — Tiens, tiens, comme c'est drôle! Nos chefs, nos meneurs, nos préten dus hommes de confiance ne nous ont pas permis de rivaliser entre nous pour per mettre aux mieux doués, aux plus actifs, aux plus travailleurs, de faire de belles carrières, dans leur art ou dans leur mé tier, ils nous ont fait considérer comme une évasion et comme une trahison tout heureux effort qui nous permette de sortir de notre classe et d'accéder à la classe supérieure par le développement de nos dons techniciens... Mais eux, est-ce qu'ils s'en privent, de monter à l'échelle? Non seulement ils ne s'en privent pas, mais ce type d'élévation politicienne, auquel nous ne prenions pas garde, ou si peu, est devenu courant, coutumier, normal chez ces messieurs. Devenir d'ouvrier contre maître ou patron est une honte, soit! Mais pourquoi devenir, de contremaître ou d'ou vrier, conseiller municipal ou général, maire, député, sénateur, ministre, serait-il si correct et si naturel? De semblables passages ne font-ils pas changer de mœurs, d'habitudes, décelasse? En Angleterre, le travailliste MacDonald enfila sans mot di re, la culotte courte et les bas de soie. En France, la métamorphose est un peu moins voyante, mais comporte une infinité de ■iiiiinmmiiiiiiiiiiiitfiiiiiiviitiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiitiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitsMiiiiHfiiiiiiiiiiiiifiiiiiiiiiiiiiiiiiHin LE PROBLÈME MA VAL...