Extrait du journal

tienne Grosclaude, il n’en est pas une où l’on n’ait, surtout, cité ses calembours. Non sans quelque dédain, du reste. Le calembour est démodé. Il date lourdement aux époques comme la nôtre, où les nouvelles générations exécrent ou répudient tout ce qu’il y a de jeune dans la gaieté. La plupart des « moins de trente ans » demeurent si étrangers à tout jeu de l’esprit qu’ils seraient incapables de risquer même un modeste calembour. Le calembour est remplacé par le cocktail. Mais il prendra sa revanche. Il la prend toujours, après chaque éclipse. On a beau, à certaines périodes, le mépriser avec éclat, il reparaît et triomphe derechef aux périodes suivantes....