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L’Assemblée nationale, 11 mars 1848

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L’Assemblée nationale
11 mars 1848


Extrait du journal

COMITÉ PRÉPARATOIRE DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE. La réunion préparatoire que nous avions annoncée depuis plusieurs jours a eu lieu cet après midi à une heure. Fn membre, qui occupe une haute position dans l’armée, est au fauteuil de la présidence. On remarque dans l’auditoire un grand nombre de notabili tés des anciennes chambres, des manufactures et du com merce. La séance est ouverte et le rédacteur en chef de VAssemblée nationale expose en ces termes le but de la réunion. Messieurs, 1 eus les hommes qui aiment leur pays, qui veulent sincèrement pour lui le triomphe de l’ordre, au milieu (les secousses qui nous agi tent, qui demandent l'unité de notre avenir social, après la manifesta tion du yo>u national, se réunissent dans une seule pensée : l'oubli mo mentané des regret? et des désirs. Onelle que soit leur profession de foi, passée ou récente, ils procla ment le même principe ; ils se rangent sous la même bannière : celle de la souveraineté nationale. Pans la situation libre et dégagée de tous précédons, ils adoptent avec ardeur toutes les combinaisons possibles de prospérité et d’avenir ; mais, avant de se prononcer définitivement sur la constitution de la l'rance, ils croient obéir au couseil de la sagesse et du plus pur pa triotisme, en dirigeant toutes leurs pensées vers l’Assemblée nationale. La liberté franche et entière des élections, l'indépendance souve raine de rassemblée qui va s’ouvrir, l'union générale et absolue aux termes de la constitution qu’elle aura votée : tels sont le besoin et le devoir de tous ; tel est le triple but que nous souhaitons d’atteindre. Nous sommes réunis pour examiner eu commun, pour discuter avec calme les questions qu’il faut éclairer, pour réclamer avec prudence Us...

À propos

La Gazette de France refusant de publier l’adoption de la deuxième République à la suite des Journées de février, Adrien Lavalette fonde son propre journal une semaine plus tard, le 1er mars 1848. En quelques semaines, L’Assemblée nationale devient alors la voix la plus forte du camp révolutionnaire. Suspendu plusieurs fois, le journal est contraint de changer de nom. Il devient Le Spectateur en 1857, mais est interdit dès l’année suivante à la suite de l’attentat d’Orsini.

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