Extrait du journal

reurs jusqu’au jour où elle se transforme en servitude. La paix ne se demande pas comme l’aumône ; elle se prend, elle s’impose. La paix n’appartient qu’aux forts. Ceux qui ne sont plus capables de l'effort nécessaire au main tien de la paix, à la défense de leur patrie, ceux qui sont prêts à tout plutôt qu’à la guerre, ceux-là ne sont plus des hommes ; ce sont des sépulcres vivants. Ils portent en eux la mort, la mort de leur peuple, de leur liberté, de leur civilisation ; ils portent en eux la guerre, car la guerre va vers la richesse et elle est impitoyable à ceux qui ne sont pas en état de se défendre. Mais il ne suffit pas pour être fort d’avoir une armée, une marine, des alliances et des amitiés ; il faut être fort au dedans, et la force intérieure d’une démocratie, c’est la I discipline, c’est à-dire l’obéissance volonEu lisant les discours prononcés dimanche j taire et librement raisonnée à la loi et aux sur divers points du territoire, ou resseot organes-de la loi. une impression qu il est peut-être difficile j Ou on y prenne garde, ceux qui cherchent de préciser, mais qui subsiste néanmoins i A détruire l’esprit de discipline dans une avec une force réconfortante. Les ministres, \ démocratie travaillent consciemment ou à les sénateurs, les députes qui ont pris la pa- ! jeur insu au rétablissement du despotisme,...