Extrait du journal

Dans son dernier numéro, le Courrier du Maine a discuté l'article que j'ai publié, le Pr décembre, sous ce litre : République nou velle Mon confrère écrit très courtoisement que je suis un homme de bonne volonté, un patriote dont la suggestion mérite d’être prise en considération, et je l’en remercie. 11 exa mine ensuite dans quelle mesure est réalisable le vœu que j’ai exprimé à peu près en ces termes : « Pourquoi les hommes intelligents du parti royaliste ne se joindraient-ils pas aux hommes modérés du parti républicain pour instaurer une République vraiment Na tionale et barrer la route au parti du désordre qui s’apprête à engager la lutte de classes après la conclusion de la paix ? Nous citons ici le Courrier du Maine : Il (VAvenir) demande aux royalistes de se joindre aux républicains dans l’intérêt de la France. Les royalistes ne demandent que cela ! Ils s’y sont toujours efforcés, et ils y ont même par fois réussi, dans l’espoir de sauver ce qui pou vait être sauvfé. Malgré tout ce qu’on a pu dire la politique du pire n’a jamais été la leur. Ce qui s’est passé dans notre département en est un exemple. Si des royalistes notoires y ont été < lus grâce à des voix républicaines, ils ont eux-mêmes soutenu de leur influence, élu et fait élire des républicains non moins notoires qui donnaient des garanties au point de vue du maintien des dernières libertés religieuses et de la paix sociale. Us sont prêts, nous en som mes certains, à suivre la même ligne politique quand l’occasion s’en présentera, A provoquer toute alliance, à entrer d'ins toute entente sur des questions concrètes qui auraient pour luit «le contribuer, par des moyens déterminés, « A la sécurité, A la prospérité, a la grandeur de notre patrie ». Entend-on maintenant exiger «Veux quelque chose de plus : et quoi /...