Extrait du journal

* d'indépendance et de conscience, on » ne peut faire appel à l’élection ». D'où concluez par la plus inévitable logique, Messieurs les Députés. Cette affirmation ministérielle bien faite pour surprendre vu les lèvres dont elle est tombée, n’est que la reconnais sance solennelle d’une doctrine diamé tralement opposée à la théorie républi caine qui prend pour base de tout pou voir et de toute autorité, l'élection. Le principe est posé avec une netteté très grande et j'oserai l’ajouter, avec une sévérité de critique des plus virulentes. Compétence, indépendance et con science, trois qualités essentielles à tout homme qui détient la moindre parcelle d’autorité et qui assume la responsabilité d’une direction ou d’une administration. N’espérez point, affirme M. le Ministre des Travaux Publics et avec lui tons les grands théoriciens politiques Français, tous » nos maîtres de l’Action Française, n’espérez point que l'électeur nommera des hommes compétents, indépendants et conscients. La vérité finit toujours par reprendre ces droits : on n’aurait pu prévoir qu’une déclaration de ministre la criât aussi clairement du liant de la tribune fran çaise a ceux qui sont bien faits pour — rentrant en eux-mêmes — en appré cier toute la profonde portée. L. G....