Extrait du journal

poyeîr ur:$ La pratique des sports, introduite en France depuis vingt ans, connaît depuis le début de la guerre une vogue toujours grandissante. Son utilité a jté reconnue et proclamée, même par ceux qu’un vieil esprit de routine possédait encore et qui la représentaient comme dangereuse et nuisible. La guerre a posé de grands problèmes. Un des plus angois sants1 et un de ceux dont la solution ne pouvait être retardée était de conserver à la race française ses qualités morales d’énergie etj d’initiative, et ses qualités physiques de force et d’endurance. L’appel anticipé des jeunes classes n’allait pas sans de graves inconvénients. On pouvait craindre que les jeunes ne fussent pas assez résistants pour supporter les fatigues qui allaient leur être imposéeé, et l’on se demandait si leur seul ,esprit de patriotisme et d’abnégation suffirait a les pré server des défaillances. C’est alors qu’on pensa à intensifier parmi la jeunesse l’entraînement aux exercices sportifs. Des appels énergiques et pressants furent lancés par les divers Groupements, par les diverses Sociétés, auxquels se joignit le Gouvernement enfin gagné à la cause sportive....