Extrait du journal

théose. Allons, du courage à la plume! on est consé quent avec ses principes, que diable! Insensés! vous ne sentez donc pas que d’avance vous fournissez de terribles excuses aux excès dont pourrait se souiller une révolution victorieuse. Vous ne comprenez donc pas qu’en semant le meurtre on peut récolter des représailles. En 1848, le peuple a eu le pouvoir à Paris. Où a-t-il commis un seul attentat contre le clergé, qui si souvent l’avait traité en ennemi? Et c’est vous qui venez ressus citer les théories de la violence expiatoire quand la dé mocratie les voulait oublier à jamais. Non, les tueurs de Burgos sont infâmes et le crime n’est que plus odieux quand c’est la croix qui sert de manche au couteau des assassins. Le Constitutionnel, lui, dans cette question n’est que comique. L’attentat de Burgos, dit-il, est odieux : donc, il faut s’occuper de protéger... le nonce du pape! Du bon Labiche, quoi ! , Bien de Grèce : le roi se tâte le pouls, et c’est l’Eu rope qui est malade. M. Dufaure annonce d’avance sa candidature dans le Var. Tant mieux! la démocratie aura aussi le temps de choisir son représentant. A propos du futur livre réhabilitateur, de M. Emile Ollivier, on causait : — Vous verrez, disait quelqu’un.... M. Ollivier sortira de là blanc... — Gomme un mort, interrompit-on. Pierre Véron....