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Le Charivari, 4 novembre 1862

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Le Charivari
4 novembre 1862


Extrait du journal

On est aujourd’hui complètement rassuré sur le compte de Garibaldi ; l’opinion exprimée par le docteur Nélaton dissipe toutes les inquiétudes. Si l’on est fier d’être Fran çais quand on regarde la colonne, on ne l’est pas moins en songeant que l’éminent praticien, appelé en désespoir de cause auprès du lit de douleur du plus grand citoyen de l’Italie, est une des gloires de la médecine française. Il paraît que le Monde s’était un peu trop pressé de faire parler la Providence ; ce journal avait été sans doute abusé par de faux rapports. On sait que la prétention du Monde est de pouvoir dire au juste ce qui se passe dans les secrets conciliabules d’en haut. Selon lui, aucun en nemi du pouvoir temporel ne peut mourir que par l’ef fet de la vengeance céleste. Il est vrai que les amis de ce même pouvoir ne meurent pas moins que les autres, seulement leur mort n’est l’effet d’aucune vengeance. Mais tiu moment qu’ils meurent aussi, nous voudrions bien que le Monde nous dît où est la différence....

À propos

Fondé par Charles Philipon en 1832, Le Charivari fut le premier quotidien satirique illustré au monde. Régulièrement poursuivi pour sa critique de Louis-Philippe, le journal disparaît néanmoins bien plus tard, en 1937.

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