Extrait du journal

Cet article était écrit lorsque des informations venues de lieu sûr nous ont appris que l’étude à la quelle le ministre veut se livrer est celle de la statis tique des chiens. M. Lacave-Laplagne désire sa voir combien il y a de caniches en France et parmi ces caniches combien d’épagneuls, combien de griffons , combien de roquets, — combien sont tondus, combien ont la queue coupée, etc. Cela ne ne nous étonne pas, et pourtant c’est tout à fait indifférent à ^question. S’il y a beaucoup de chiens, l’impôt produira beaucoup; s’il y en a peu, l’impôt produira moins, voilà toute la différence. Il est vrai qu’il serait assez dans les mœurs de nos ministres de dire : « Heu! heu! il y a peu de chiens en Fran ce et la taxe ne produirait que quelques centaines de mille francs... ? C’est un impôt dangereux, irritant et qui nous engagerait dans une mauvaise voie »: Ou bien : « Diable! diable! il y a énormément de chiens...