Extrait du journal

journal du soir, que l’on espère à Rome et en Autriche qu’avant l’expiration du terme de deux ans fixé par la convention du 15 septembre l’Italie se défera elle-même. si disfara da se, surtout par la crise financière. Mais cet espoir pourrait bien être déçu à en juger par les efforts unanimes des Italiens pour conjurer cette crise finan cière sur lequelle comptent tant leurs ennemis. Rien de plus significatif en effet que l’empressement des populations à payer par anticipation l’impôt foncier de 1865. En cette conjoncture critique les citoyens vien nent en aide les uns aux autres ; les riches font l’avance de l’impôt pour les pauvres qui ont plus de patriotisme que d’argent,jet les provinces en agissent de même avec les communes qui ne peuvent payer. Personne n’ignore que les sacrifices d’argent sont les plus difficiles et les plus rares, de sorte qu’on peut les considérer comme la pierre de touche du dévouement à une cause politique. L’Italie n’est donc pas aussi en train de se défaire qu’on se plait à le croire à Rome et à Vienne....