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Le Charivari, 19 octobre 1862

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Le Charivari
19 octobre 1862


Extrait du journal

Bergues a le malheur d’arriver, je suis frit; j’en ai pour jus qu’au cotillon. — Il vient aussi chez nous, le vicomte. — Oui, je sais ; on dit qu’il se toque de votre Espagnole, ce qui fait joliment bisquer madame. — C’est que nous sommes fièrement jolie. — Je ne dis pas, mais vous avez la peau noire. — On arrange ça. Ce soir elle est aussi blanche que vous. — Pour le pied, par^exemple, nous ne pouvons^pas piger avec le vôtre. — Le fait est qu’il est crânement petit ; aussi savez-vous l’idée qu’a eue madame ? — Non. — Elle se l’est fait mouler, parole d’honneur ! — Je comprends ça. — Oui, mais voilà le hic, il paraît qu’enjplâtre c’est très laid. — Bah! — Comme je vous le dis. Dam ! à force "de se le serrer pour le diminuer encore, elle est arrivée à avoir tous les doigts les uns sous les autres, ce qui n’est pas beau. — Vous l’avez vu ? — Paubleu ! je l’ai déterré dans sa cachette, car elle n’ose pas le montrer. Ah! j’ai bien ri en le regardant avec Dolorès. Sa femme de chambre ? — Qu’a des bontés pour moi, Le plus drôle, c’est que M. de Bergues m’a dit l’autre jour . — Baptiste, veux-tu gagner vingt louis? — Oui, monsieur le vicomte, que je lui ai répondu. Qu’est ce qu’il faut faire pour ça? —Me confier pour deux heures le pied de la duchesse. — Vous...

À propos

Fondé par Charles Philipon en 1832, Le Charivari fut le premier quotidien satirique illustré au monde. Régulièrement poursuivi pour sa critique de Louis-Philippe, le journal disparaît néanmoins bien plus tard, en 1937.

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Données de classification
  • de bergues
  • baptiste
  • de la guéronnière
  • clément caraguel
  • thouvenel
  • rome
  • france
  • roy
  • italie
  • europe
  • ahl