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Le Charivari, 28 septembre 1844

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Le Charivari
28 septembre 1844


Extrait du journal

d’écrire aussi, à moi qui en sais plus long que vous. — Gardez-vous en bien, interrompit le Saxon, noua ne pourrions pas soutenir la concurrence. » Bref, en fin de compte, les deux journalistes, après avoir fourni leurs preuves d’existence, furent congédiés avee assez de rudesse et pas mal de remon trances. A l’instant même, le gouvernement prussien notifia aux puissances de second et de troisième or dre de l’Allemagne d’être un peu plus sévères pour les correspondances datées de Berlin, et de payer un peu moins grassement les articles dirigés contre la police et les ministres. 11 serait même mieux de ne pas les payer du tout, afin qu’on pût légalement ex pulser leurs auteurs, ce qui dispenserait de les expul ser illégalement. Comme pareil accident peut m’arriver d'un jour à l’autre, je vous prie, monsieur le rédacteur, de m’en voyer ma note dûment timbrée et signée, afin que je sois à même de prouver à celte respectable police, notre providence monarchique, que les journaux français ne paient pas moins bien que les journaux allemands les articles contre l’arbitraire de notre gouvernement. Sa devise est toujours: En avant! Mais comme il a les yeux tournés vers le Nord, il criera en avant tant {et si bien, qu'il finira par aller se fondre dans l’empire russe.) Agréez, etc. un berlinois étranger....

À propos

Fondé par Charles Philipon en 1832, Le Charivari fut le premier quotidien satirique illustré au monde. Régulièrement poursuivi pour sa critique de Louis-Philippe, le journal disparaît néanmoins bien plus tard, en 1937.

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Données de classification
  • vigier
  • allemagne
  • paris
  • la seine
  • bruxelles
  • neptune
  • angleterre
  • havre
  • berlin
  • orçay
  • belgique