Extrait du journal

SAINT-M... CONTRE SON MARI. mc jures navre continue ainsi sa plaidoirie : J’ai à vous demander pardon de la longueur des développements dans lesquels je suis entré ; mon excuse est dans la nature môme da l’affaire que je dois vous expliquer, qui ne peut être comprise qu’autant que chacun de ses détails vous sera connu. Moii excuse est encore dans mon désir ardent, passionné, d’arriver au succès, car ce succès, à nus yeux, est le triomphe de la vérité qui m'apparaît avec la clarté de l’évidence. Et ce n'est pas seulement au nom de M. de Saiut-M... que je poursuis ce but ; je ne le défends pas, je défends sa femme, je défends ses malheureux en fans ; je cherche par tous les moyens qui sont en moi a écarter de cette famille ce désastre qu’on appelle la séparation de corps venant fondre sur deux existences qui commencent et sur deux autres qui ont à peine commencé. Je plaide la cause de M. de T... lui-même, et. j’en ai la conviction profonde, lorsque les passions d’aujourd’hui seront apaisées, il me saura gré de mes efforts; il reconnaîtra non-seulement leur incontestable loyauté, mais encore leur prudence, et le jour ne sera pas loin où je serai associé aux icmcrcimens qu'il devra à lu sagesse du Tribunal....