Extrait du journal

per dans un instant décoléré, car il n'a pas avancé d'une seconde le four définitif des Davenport. En résumé, pendant dix-neuf séances, les médiums' américains ont reçu la visite de mille trois cent quatre-vingt-quinze personnes, dont deux cent quatre-vingt-quinze payants. Ces chiffras, publiés par les journaux, n'ont pas été démentis ; ils sont donc exacts. Les frères Davenport, qui, à leur dernière séance publique, le 7 oc tobre, n'avaient qu'un spectateur à dix francs, n'yntpas, durant leur séjour à Paris, mis la main sur une seule des aubaines lucratives qui conduisirent Hume dans les salonsde la diplo matie, du monde officiel et de la finance où il fut payé jusqu'à 5,000 francs la soirée, notamment à l'ambassade russe. - réusskvii, fallait doric tout simplement recommencer ce"qu'avait fait Hume. La seule habileté stratégique des frères Davenport, c'est leur départ. Tant qu'ils devaient donner des représentations ils ont refusé d'accepter les défis portés par MM. Caston, Robin, ' Pouchet, etc., etc. Le 9 octobre, ils écrivent au Journal des Débats une longue lettre par laquelle ils se mettent à la dis position de tous les parieurs; mais, le lendemain, ils partent pour l'Allemagne. C'est un coup de maître, car le numéro du Journal des Débats leur servira partout de certificat. Partout ils pourront dire : « Nous avons accepté les défis des parieurs français. » Mais comme le Figaro va aussi partout, j'espère qu'on leur ré pondra : — Vous avez accepté tous les défis, soit ! mais vous n'avez pas attendu qu'on vous répondît....