Extrait du journal
Cette contradiction entre les-doctrines et les sentiments qu'elles inspirent s'explique par ce fait que, si les positions qui régnait il yu quelques sei»aines,en. core en Europe et même en 'Amérique Nos amis savent en effet que la France, quoi qu'il arrive, n'a nullement l'intention d'entreprendre une opération iini.lita.ivé dans -la. Ruhr. Si- elle est" prête qu'elle entend s'afesurer comportent d'abord ceux qu'elle avait déjà demandés à Londres tels que- l'exploitation des forêts domaniales, la surveillance des livraison^ de charbon déstüié aux réparatinons. Ces mesures de sécurité seraient complétées par des prisés de gages d'une productivité plus immédiate, tels que la perception des revenus douaniers dans les territoires rhénans, la saisie de l'impôt sur le charbon en Rhénanie et dans la Ruhr, l'encaissement de la taxe en: devises étrangères de 26, 0/0 sur les exportations. Il n'y ai rien là, comme on le voit, qui soit susceptible de justifier l'accusation d'impérialisme qui nous est adressée. Enfin l'atmosphère est surtout changée, par suite du désir de plus en plus manifeste qu'éprouvent tous les gouvernements à inettre fiir, à l'incertitude intolérable qui pèse sur l'avenir, incertitude qui paralyse tous les essors, décourage toutes les initiatives et crée ce désarroi universel dans lequel s'épuise le moral- des- nations. Certes, la conférence reprend ses travaux_dans des conditions difficiles, en raison des divergences qui subsistent mais il faut compter avec cette volonté, plus impérieuse chez les uns que chez les autres, « d'en finir il faut compter avec les améliorations que l'Allemagne peut, en cours de discussion, introduire dans son projet, en offrant, par exemple, en guise de garanties des gages industriels. Il faut compter également avec les surprises que nous réserve l'Amérique. Il suffit, en réalité, de faire renaître la confiance, au moyen d'une combinaison qui présente 'de sérieuses chances de sécurité, pour que le problème soit résolu dans la mesure où il peut l'être aujourd'hui....
À propos
Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.
En savoir plus Données de classification - poincaré
- bergmann
- ruhl
- ferdinand bougère
- chateaubriand
- goumain
- colrat
- haut
- raoul péret
- lloyd george
- france
- amérique
- paris
- marseille
- angleterre
- allemagne
- ruhr
- europe
- londres
- helmstedt
- la république
- drouot