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Le Gaulois, 3 janvier 1923

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Le Gaulois
3 janvier 1923


Extrait du journal

Car, après le clavecin enchanté et l'enchan tement de toutes ces choses, c'est Vestris II qui .l'emporte. Vous en dirai-je les raisons?... Oui et non!... D'abord, il est jeune; ensuite, il est beau; et après? Et après, madame, il savait danser! Mais danser comme on ne danse plus! Danser au rythme vivant des musiques aériennes.,, danser comme les roses s'effeuil lent, comme le papillon s'envole, comme les roseaux tremblent, comme battent des ailes! Fris de danseurs, né en quelque sorte dans les coulisses de l'Opéra, il ne vécut que pour la danse... Il vit le jour en 1760. Douze ans plus tard, le 18 septembre 1772, il débuta dans la chaconne du divertissement de là Cinquantaine et surpassa par sa grâce et. sa légèreté tout ce qu'on avait fait jusqu'alors. Il fut admis élève à l'Ecole de danse en 1775. Sa légèreté.était telle que, du fond de l'immense- scène de l'Opéra, il arrivait en deux enjambée# i la...

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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