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Le Gaulois, 3 avril 1899

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Le Gaulois
3 avril 1899


Extrait du journal

La visite fut longue et d'abord silencieuse le roi de Rome s'était misa jouer avec la multitude de breloques que Joséphine portait suspendues à la ceinture et qu'on appelait alors MM c7ta!WM~.Il en comptait et en recomptait les pièces, .car son, savoir en, arithmétique était mince encore, et il s'embrouillait chaque fois. qu'il arrivait au.nombre dix~ Joséphine avait enlevé de sa ceintùre là .chaîné qui retenait le charivari, a6n de donner a l'impérial bambin plus d'aisance dans ses jeux; et elle le contemplait, attendrie et muette. Enûn, le roi de Rome se décida à parler: il demanda à. Joséphine tous ces beaux joujoux d'or et d'argent pour les donner à un pauvre qu'il avait rencontré. L'excellente femme qui, de tout temps, avait dépensé en aumônes et en dons le plus lourd de sa cassette, lui promit qu'elle < s'occuperait.de son protégé. Et l'enfant, heureux, lui dit, en la couvrant de baisers 1...

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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