Le Gaulois 3 novembre 1928

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Extrait du journal

Un artiste, qu'il fasse de la musique reli gieuse ou de la musique profane, peut pré tendre à vivre honorablement. Participant en quelque sorte de la vie d'église, il est naturel qu'il réclame de quoi subvenir à l'entretien d'une famille. Or, vous savez ce que gagne un maître de chapelle ? Les honoraires de nos plus grands organistes font sourire. Si la plupart composent sur des ' thèmes religieux, n'est-il pas équitable qu'ils en tirent quelque bénéfice susceptible de compenser la médio crité de leur traitement ? » Chaque année, des concerts spirituels sont donnés dans les principales églises de Paris au profit d'oeuvres que nous ne sau rions trop encourager. Mais pourquoi s'obsti ner à ne pas payer de droits d'auteur ? »...

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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Le Gaulois, 3 novembre 1928

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3 novembre 1928