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Le Gaulois, 4 mai 1920

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Le Gaulois
4 mai 1920


Extrait du journal

Voyez avec quel calme la sentence 'qui frappa M. Caillaux a été accueillie de part et d'autre. Souvenez-vous des Hautes-Cours de naguère, de l'émotion qui régnait alors dans la société. Evidemment il y a eu des spectateurs pour tiroir juger M. Gaillaux. La curiosité naturelle à l'homme, aux singes et aux petits chiens n'a pas totalement disparu de la surface du globe. Mais celle qui nous reste dépasse-t-elle l'inquiétude du «Pékinois qui, dans l'automobile, met constamment ses pattes à la portière ijpour voir ce qui se passe à l'extérieur ? Encore l'attaque et la défense de la Société soulèvent-elles quelques partiBans décidés. Mais si du domaine de l'action vous passez à celui de l'intelligence, l'indifférence que vous rencontrez n'est-elle pas glaciale ?...

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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