Extrait du journal
La guerre de Chine . Une nouvelle dépêche du général Brièrède l'lsle donne quelques détails complémentai res sur la troisième journée des combats que nos troupes ont livrés aux Chinois les 4, 5 et 6 courant. Cette dépêche insisto sur les difficultés de terrain que nos braves soldats ont dû vain cre, et sur la résistance des Chinois, qui a été opiniâtre. Voici, du reste, le texte decette ,dépêche, publiée par les soins du gouverne ment : . 1 « La pluie a remplacé le brouillard, qui nous avait empêchés d'attaquer le camp re tranché avant midi. Cependant, nous avons eu le temps, avant la nuit, d'enlever quatre lignes de défenses appuyées sur dix for tins. . » Les tentes, les vivres et les munitions de l'ennemi sont resté entre nos mains. Les troùpes ont continué à être admirables, mal gré des difficultés de terrain comme nous n'en avions pas encore rencontré et malgré l'énergie de la défense. » Nos batteries de 90 millimètres ont rendu les plus grands services. » La première journée, qui n'a pas été la plus chaude, nous aurait coûté, d'après les déclarations officielles, 80 hommes environ, mis hors de combat. Pas de nouvelles du général Négrier ni de l'amiral Courbet: mais il nous faut noter un bruit qui aurait une gravité exceptionnelle. On a parlé à diverses reprises de soldats de la légion étrangère qui auraient déserté ; dernièrement un journal a cru devoir pu blier une note déclarant fausses les rumeurs relatives à des actes d'insubordination qui se seraient produits àKelung, dans les rangs des troupes de débarquement, trop éprouvées par la maladie, la mauvaise nourriture et les intempéries. , Aujourd'hui, on assure de nouveau qu'un certain nombre de soldats delà légion étran gère auraient déserté. Tout le monde sait que la légion étrangère, qui est, en majeure partie, composée d'lta liens et d'Espagnols, a beaucoup perdu de sa solidité d'autrefois. TPar conséquent, le fait qu'on signale, si douloureux qu'il soit, n'en présente pas moins un certain caractère de vraisemblance, sur lequel les correspondances apportées de l'Extrême-Orient par le prochain paquebot feront la lumière complète....
À propos
Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.
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