Extrait du journal

Des la première nouvelle du douloureux événement, nous nous sommes rendu à Àrcueil pour présenter nos condoléances aux disciples et aux collaborateurs du célèbre Dominicain. Les allées du parc sont désertes, les cours. de l'asile Albert-le-Grand silencieuses: les élevés sont à l'étude ~t le crépitement du sable qui bruit sous nos pas trahit seul la présence d'un.être vivant dans cette maison que nous étions habitué à voir les jours de fête, de carrousel, de distribution de prix, les jours d'allégresse, que le Père Didon animait de sa parole chaude et véhémente et'où il mettait même la main à la pâte,ne dédaignant pas de prêcher d'exemple .et de partager les jeux et les sports de la jeunesse connée à ses soins.. Nous pénétrons dans rétablissement: onv.oit que le désarroi-rjèghe partout; au parloir personne a qui parler; dans les corridors, deux Pères, qui s'entretiennent à voix basse. Et. de quoi? Vous le devinez bien. Voici deux visiteurs, qui sans doute viennent aux nouvelles, mais, une fois arrivés près des Pères, ils s'arrêtent, hésitants, comme s'ils craignaient en les questionnant d'apprendre la nouvelle....