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Le Gaulois, 15 mars 1900

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Le Gaulois
15 mars 1900


Extrait du journal

L'éprouve, d'ailleurs, ne diminue rien, elle ne détruit rien. Elle complète et elle édifie. Je suis heureux, au fond, de souurirpour la vérité et pour la justice. Je pense expier ainsi les fautes de Tna jeunesse et de mon inexpérience je puis achever dans la douleur ce. que j'ai commencé parla parole. Et puis, cher ami, il iaut bien le dire, l'apôtre ne se forme pas sans le sacrifice. L'apôtre est un homme d'action, un caractère, un vivant que l'Esprit du Christ remplit, il faut pour le former autrB chose-~ue la logique, la; littérature, la science et la théologie mêmes, il faut la rude école de la douleur. Dieu m'en a ouvert la porte d'airain il a bien fait. Remerciez-le pour moi. D'ailleurs ma foi au baptême futur de la démocratie, à l'éyangélisation de notre société moderne, est plus intense que jamais il semble que cette solitude où je puis entendre a mon gré la voix de Dieu, ajoute encore à l'énergie et à la clarté de mes convictions intimes....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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