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Le Gaulois, 14 novembre 1922

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Le Gaulois
14 novembre 1922


Extrait du journal

Réclame et forfanterie nous perdrions notre temps à citer des cas, et nous donnerions à a l'hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère qu'apostrophait Baudelaire, le subit désir de vérifier. Mauvaise façon de combattre un mal dangereux et contre lequel il n'est que temps de réagir il s'élève, en ce moment, des profondeurs du vrai public, une « vague d'écœurement, de dégoût »..Au théâtre, l'exposé de telles situations scabreuses a soulevé de véhémentes protestations ce qui se passait jadis à la cantonade se passe aujourd'hui en pleine scène la surenchère de la. pièce risquée amena peu peu des audaces de plus en plus grandes. Et puisqu'on avait toléré ceci, pourquoi ne tolérerait-on pas ça?. L'influence néfaste du music-hall s'exerça la comme ailleurs. Mais on ne mène pas les jeunes filles au music-hall, ou du moins ne les.y mène-t-on qu'après connaissance du programme. J'ai vu, au café-concert, des programmes parfaitement convenables hélas ce n'est pas fréquent....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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