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Le Gaulois, 15 novembre 1922

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Le Gaulois
15 novembre 1922


Extrait du journal

C'est, en cette matière, Adolf Kôster qui est le plus riche. Il démontre qu'après son offensive. malheureuse de 1918, l'armée allemande était hors d'état de soutenir encore longtemps le poids de la guerre. Elle avait fondu comme le plomb dans un creuset, tandis que, devant elle, son adversaire se renforçait chaque jour. Elle était touchée dans sa chair, ébranlée* jusqu'au fond de l'âme, et la source.où elle aurait pu puiser un sang nouveau était à sec. De juillet à octobre, elle perd canons, et 38,622 mitrailleuses. Ses munitions, dont une bonne partie a dû être abandonnée en vrao sur les grandes routes, se raréfient à un point inquiétant. Le chiffre des prisonniers laissés, en arrière est fantastique il y en a 360,000 le 11 novembre, soit 10,000 par jour, avec un nombre presque double de tués et blessés. Des 78 divisions qui formaient, au printemps, la réserve générale, il ne reste que des débris, et, entre temps deux millions d'Américains ont débarqué sur le sol français. Enfin, nos tanks ont « brisé la colonne vertébrale » de l'armée allemande, qui subit successivement trois défaites dont il lui sera impossible de se relever....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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